
Comment bien choisir votre vélo à assistance électrique ?
Les vélos à assistance électrique ont le vent en poupe en France, tant en milieu urbain qu’en campagne. Avec la multiplication des offres et l’accessibilité accrue grâce à certaines aides financières, l’achat d’un vélo à assistance électrique est devenu plus abordable. Cependant, face à la diversité des choix disponibles, il est facile de se sentir dérouté lors de la sélection. Pour simplifier votre processus d’achat, nous avons conçu un guide clair et pratique pour vous orienter dans l’acquisition de votre VAE.
Qu’est-ce qu’un vélo à assistance électrique ?
Le vélo à assistance électrique est un vélo : le moteur alimenté par la batterie vous assiste quand vous pédaler. Un VAE nécessite l’effort du cycliste pour fonctionner. L’assistance s’interrompt lorsque le pédalage cesse ou dès que la vitesse de 25 km/h est atteinte. Néanmoins, ses capacités dépassent largement celles d’un vélo classique.
Y-a-t-il une différence entre un vélo à assistance électrique et un vélo électrique ?
Il existe une distinction notable entre les deux types de vélos, principalement liée au moteur. Pour simplifier, dans le cas d’un vélo électrique conventionnel, le moteur propulse le vélo en continu, quelles que soient les circonstances. En revanche, un VAE est équipé d’un moteur intelligent qui s’active uniquement lorsque le cycliste pédale, offrant une assistance au pédalage. Cette assistance intervient lorsque vous faites tourner les pédales, facilitant le mouvement sans exiger un effort intense, et vous permettant de maintenir une vitesse constante ou d’accélérer sans trop d’effort. Cependant, lorsque vous cessez de pédaler, le moteur se désactive, et vous retrouvez une sensation de vélo standard, sans assistance, ralentissant progressivement.
On qualifie souvent ce moteur d’intelligent car ses capteurs sensoriels s’adaptent à votre propre force de pédalage. C’est pourquoi il est crucial de souligner que lorsque vous roulez en VAE, c’est votre effort qui influence le niveau d’assistance. Vous conservez le contrôle sur la vitesse et l’effort nécessaire pour solliciter le moteur.
En revanche, un vélo électrique plus traditionnel ne possède pas ce système. Le moteur fonctionne en permanence, offrant moins de flexibilité dans la modulation de la vitesse.
Quelles sont les raisons qui pourraient vous pousser à acheter un vélo à assistance électrique?
L’achat d’un vélo à assistance électrique présente plusieurs avantages considérables. Premièrement, il offre la possibilité de parcourir des distances plus importantes sans ressentir une fatigue excessive. Les trajets deviennent moins exigeants, permettant d’arriver à destination sans être en nage. Les pentes et les vents contraires ne sont plus des obstacles majeurs. De plus, transporter des enfants à l’arrière du vélo, voire plusieurs dans un vélo cargo, devient envisageable et pratique.
Dans le cadre d’une pratique sportive, que ce soit en VTT ou sur route, les montées deviennent plus accessibles. Ceci est particulièrement bénéfique pour les amateurs de vélo qui, avec l’âge ou des problèmes articulaires, souhaitent continuer à participer à des sorties sans être freinés par les difficultés des montées.
Enfin, l’un des atouts majeurs du vélo électrique réside dans sa capacité à faciliter ou à maintenir une activité physique, même en présence de problèmes de santé. Pour les personnes diabétiques, cardiaques, atteintes de cancer ou de problèmes articulaires, le VAE permet une pratique en douceur, sollicitant à la fois le système cardiorespiratoire et musculaire sans exercer de contraintes excessives sur les articulations. Cette qualité thérapeutique de l’activité physique est un avantage incontestable du vélo électrique.
Les points négatifs d’un vélo à assistance électrique
La décharge de la batterie représente un inconvénient majeur pour le vélo à assistance électrique, rendant sa manipulation très difficile une fois cette dernière à plat.
La propension au vol constitue également un point négatif : un VAE attire l’attention des voleurs. Pour minimiser les risques, il est préférable de le garer dans un endroit sécurisé. Si cela n’est pas possible et qu’il doit rester à l’extérieur, retirer la batterie est une mesure recommandée. En effet, le coût élevé du remplacement de cette dernière, souvent assorti de la nécessité de fournir la facture originale, dissuade grandement les voleurs. De plus, l’usage d’un antivol s’avère indispensable dans tous les cas.
Le poids constitue un autre désavantage, car un vélo électrique peut peser considérablement, généralement autour de 24 kg au minimum. Cette masse rend le transport du vélo à la main, notamment pour franchir des marches, assez pénible.
Les différents types de vélos à assistance électrique
Comme pour les vélos classiques, les VAE sont disponibles dans différentes gammes : VTT, VTC, vélos de ville, vélos de courses, vélos pliants, vélos compacs…
Il revient à l’utilisateur de l’équiper selon ses besoins : siège enfant, panier, gourde, sacoche… Les modèles sans barre centrale, parfois désignés comme des vélos « pour femmes », offrent une accessibilité accrue et sont recommandés pour tout cycliste, homme ou femme. Leur praticité lors d’arrêts fréquents en ville, aux feux ou lors des courses, ainsi que leur adaptabilité pour transporter un enfant à l’arrière en font un choix judicieux.
Les diverses caractéristiques à prendre en compte pour bien choisir son vélo électrique
Plusieurs critères entre en lissent pour bien choisir votre VAE.
Le moteur
Les vélos à assistance électrique (VAE) sont généralement équipés de moteurs d’une puissance standard de 250 W, positionnés soit dans le pédalier soit dans la roue arrière. Les modèles avec moteur dans la roue avant ont pratiquement disparu du marché.
Actuellement, les modèles avec moteur dans le pédalier dominent le marché. Ce système offre généralement une assistance dite « proportionnelle », adaptée à l’effort exercé grâce à un capteur de force. Ainsi, plus l’utilisateur appuie sur les pédales, plus l’assistance s’ajuste en conséquence. De plus, ce positionnement du moteur améliore l’équilibre du vélo en abaissant son centre de gravité, ce qui facilite la maniabilité. De manière constante lors de nos tests, nous avons remarqué que, pour des batteries de même capacité, les vélos avec moteur dans le pédalier et capteur de force offraient systématiquement une autonomie supérieure à ceux avec moteur dans la roue arrière. Cela s’explique par le fait que ces derniers fournissent une assistance maximale dès le début, sollicitant ainsi davantage la batterie. Cependant, les moteurs dans le pédalier peuvent être plus sujets aux pannes, car les cyclistes n’utilisent généralement pas les vitesses de leur VAE au maximum pendant leurs trajets quotidiens. Les démarrages aux feux avec une vitesse importante demandent beaucoup d’efforts au moteur, à la chaîne et aux pignons, et peuvent accélérer leur usure.
D’autre part, les modèles avec moteur dans la roue arrière offrent souvent une assistance « tout ou rien », c’est-à-dire une assistance maximale immédiate. Cette sensation est agréable, mais elle impacte l’autonomie de la batterie. De plus, cette assistance peut être décalée lors de la mise en marche, ce qui peut surprendre lors des virages après un arrêt au feu. En outre, ce type de moteur peut compliquer la réparation en cas de crevaison.
La batterie
Les batteries utilisant le plomb ou le nickel hydrure métallique (NiMH) ont été remplacées par les batteries lithium-ion, bien que leur recyclage soulève des problèmes écologiques. Malgré cela, ce matériau s’est imposé dans le domaine des batteries rechargeables, notamment pour les vélos électriques.
Les batteries des VAE se distinguent par leur capacité, mesurée en wattheures (Wh), généralement entre 300 et 600 Wh. Une capacité plus élevée augmente potentiellement l’autonomie, bien que cette relation ne soit pas absolue.
Outre la capacité totale, vous rencontrerez peut-être une indication en ampères-heures (Ah) et en volts (V). Leur multiplication donne la capacité en wattheures. Cependant, c’est la valeur en ampères-heures qui offre une estimation de l’autonomie : une batterie de 8 Ah durera moins longtemps qu’une batterie de 11 ou 14 Ah. Le chiffre en volts correspond au niveau de puissance de l’assistance, souvent standardisé à 36 V pour la plupart des batteries actuelles.
Néanmoins, la capacité en wattheures ou en ampères-heures ne prédit pas toujours précisément l’autonomie réelle. Par exemple, un VAE équipé d’une batterie de 576 Wh (et 16 Ah) peut ne parcourir que 45 km, bien en deçà de l’attente.
Il est crucial de bien choisir la capacité de la batterie dès l’achat, car l’augmenter ultérieurement représente un coût conséquent, souvent autour de 400 € minimum. En général, le remplacement de la batterie se pose après plusieurs années d’utilisation intensive, marquée par des centaines de cycles de charge et de décharge, avec une perte d’autonomie inévitable due au vieillissement. Le reconditionnement de la batterie s’avère moins onéreux que l’achat d’une neuve, bien que cela reste un investissement substantiel.
L’autonomie
Les fabricants avancent des plages d’autonomie très variables, influencées par de nombreux facteurs :
- le poids du cycliste,
- le relief du terrain,
- la force du vent,
- la pression des pneus,
- le transport de passagers comme un enfant, entre autres.
Louer un modèle avant l’achat peut être une excellente initiative pour évaluer concrètement le kilométrage réellement réalisable. Mais en général, les VAE avec une assistance « tout ou rien » tendent à avoir une autonomie moindre par rapport à ceux bénéficiant d’une assistance progressive.
Dans le temps, l’autonomie de la batterie diminue inévitablement. Cependant, les batteries de marque telles que Bosch ou Yamaha offrent généralement plusieurs centaines de cycles de charge et de décharge. Le coût de la recharge sur secteur demeure quant à lui très abordable, s’élevant seulement à quelques centimes.
Le mode d’assistance
Deux approches distinctes coexistent dans le domaine des VAE.
D’une part, l’assistance dite « tout ou rien », habituellement associée à un moteur dans la roue, opère par le biais d’un simple capteur de pédalage. Elle délivre une propulsion significative dès le départ, ce que beaucoup apprécient. Cependant, une mauvaise conception peut engendrer une adaptation inadéquate au relief, provoquant des à-coups désagréables lors de la conduite.
D’autre part, l’assistance progressive offerte par le moteur dans le pédalier requiert un capteur de force. Elle s’adapte en fonction de l’effort déployé par le cycliste. Cette assistance dosée procure une conduite fluide et confortable. Comparativement à l’assistance « tout ou rien », cette approche offre une sensation de conduite plus proche de celle d’un vélo traditionnel.
Les freins
Les VAE, roulant jusqu’à 25 km/h et rarement pesant moins de 25 kg, nécessitent un système de freinage fiable. Actuellement, quatre types de freins équipent ces vélos :
- Les freins mécaniques à patins (V-Brake).
- Les freins mécaniques à disques.
- Les freins hydrauliques à patins.
- Les freins hydrauliques à disques.
Il est à noter qu’aucun système ne se démarque véritablement des autres. Parfois, les modèles équipés de V-Brake offrent une efficacité de freinage supérieure à ceux dotés de freins hydrauliques. Malgré leur coût plus élevé, ces derniers offrent un confort d’utilisation appréciable : une simple pression des doigts suffit pour activer le freinage, contrairement aux systèmes mécaniques à câbles qui exigent une force plus conséquente pour le même résultat. Toutefois, les freins hydrauliques nécessitent un entretien plus minutieux, avec une purge annuelle du circuit pour éliminer les bulles d’air. Pour les freins hydrauliques à disques, prévoyez le remplacement des garnitures une à deux fois par an, surtout en usage urbain intensif où les freins sont très sollicités. Les freins hydrauliques à patins ont une durabilité accrue.
Le dérailleur
Comparativement aux dérailleurs à cassette, les systèmes de vitesses intégrés au moyeu présentent plusieurs avantages : ils requièrent peu d’entretien, évitent de salir les vêtements et, surtout, empêchent la chaîne de sauter. Ils permettent également le changement de vitesses à l’arrêt, un atout considérable pour un usage urbain fréquent, faisant d’eux un choix idéal pour un VAE. Cependant, chaque changement de vitesse interrompt brièvement l’assistance, ce qui peut être surprenant en montée, donnant l’impression de coupure momentanée de l’élan. Cependant, cette situation relève davantage d’une question d’habitude à prendre que d’un véritable inconvénient. Certains fabricants ont résolu ce problème en équipant leurs vélos d’un variateur de vitesses continu.
L’afficheur
Fixé habituellement sur le guidon, l’afficheur offre une variété d’informations telles que le niveau d’assistance, l’état de charge de la batterie, la vitesse, voire la distance parcourue. Souvent doté des commandes pour régler le niveau d’assistance voire contrôler les éclairages, il regroupe fréquemment les fonctionnalités essentielles. La plupart des fabricants optent pour des afficheurs non amovibles, les exposant ainsi aux dommages potentiels lorsque le vélo est stationné dans la rue.
Le poids
Son importance est moins cruciale qu’on ne le pense, car en roulant, l’assistance efface souvent cette considération. Toutefois, lorsqu’il s’agit de le déplacer à la main, par exemple pour le garer en montant quelques marches, le poids devient un critère pertinent à prendre en considération. Étant donné que tous les VAE conventionnels pèsent au minimum 24 kg, il peut être judicieux d’explorer les options de vélos électriques compacts ou pliables.
Cadre et posture sur le vélo
Un vélo électrique à assistance doit être choisi en tenant compte des critères traditionnels applicables aux vélos. Le choix du cadre doit être approprié à la taille du cycliste, conformément aux indications suivantes :
Taille du cycliste : 1,50-1,60 m, Taille du cadre : 42-47 cm
Taille du cycliste : 1,60-1,70 m, Taille du cadre : 47-50 cm
Taille du cycliste : 1,70-1,75 m, Taille du cadre : 50-53 cm
Taille du cycliste : 1,75-1,80 m, Taille du cadre : 53-55 cm
Taille du cycliste : 1,80-1,85 m, Taille du cadre : 55-58 cm
Taille du cycliste : 1,85-1,90 m, Taille du cadre : 58-60 cm
Taille du cycliste : 1,90-1,95 m, Taille du cadre : 60-63 cm
Au-delà de 1,95 m, Taille du cadre : Plus de 63 cm
Lors de l’utilisation en ville, il est recommandé d’adopter une position droite, similaire aux vélos hollandais, pour favoriser la vigilance. Un cadre ouvert facilitera les arrêts et le transport d’un enfant à l’arrière. Un nombre restreint de vitesses sera suffisant pour gérer les arrêts fréquents aux feux. Des pneus pas trop larges sont conseillés pour éviter une adhérence excessive à la route, et opter pour des pneus anticrevaison serait idéal.
Pour les trajets sur des chemins praticables, un VTC (vélo tout chemin) est plus approprié. Son profil diffère de celui d’un vélo de ville, avec une barre transversale pour une meilleure stabilité, une position inclinée, des pneus crantés. Un éventail de vitesses plus large sera nécessaire pour surmonter facilement des dénivelés peu accentués.
Essayer le vélo
Les enseignes réputées dans la vente de vélos offrent la possibilité d’effectuer un essai gratuit aux abords de leur magasin, moyennant une caution ou en présentant une pièce d’identité à l’accueil. Cette étape ne doit pas être négligée, car elle permet d’évaluer la position sur le vélo (plutôt penchée ou droite) ainsi que les sensations procurées par le moteur. Il est recommandé d’explorer tous les niveaux d’assistance, de rouler sans assistance, de passer les vitesses, d’écouter le bruit du moteur, et de manœuvrer le vélo pour vérifier qu’il convient à votre morphologie. L’initiation en virage serré ou les demi-tours sont également utiles pour s’assurer que le déclenchement de l’assistance ne perturbe pas votre équilibre.
Afin d’évaluer l’efficacité du vélo, il est judicieux de trouver une côte, de préférence assez raide. En la montant, vous pourrez évaluer la performance de l’assistance, et en la descendant, vous pourrez tester l’efficacité des freins. À l’arrêt, il est recommandé de retirer la batterie de son logement et de la remettre en place pour s’assurer de sa manipulation aisée.
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