PlayStation VR : l’univers de la réalité virtuelle par Sony
Le PlayStation VR se dévoile comme la première incursion de Sony dans l’univers de la réalité virtuelle. Ce casque se distingue indéniablement par son élégance, surpassant aisément les HTC Vive et Oculus Rift de sa génération. Arborant une esthétique en noir et blanc agrémentée de lumières bleues, il se révèle être un objet high-tech à la fois élégant et séduisant. Le choix du plastique, bien qu’il puisse sembler rappeler un jouet et souffrir de fragilité, révèle une solution astucieuse qui amortit les impacts en cas de chute.
Cependant, l’atout majeur réside dans le confort que procure ce casque. Bien qu’il ne soit pas le plus léger, avec un poids de 610 g, le PlayStation VR délivre une sensation de légèreté inattendue. Son poids parfaitement équilibré sur l’ensemble de la tête conduit à une expérience immersive sans précédent. L’élément qui repose sur le visage est constitué non pas d’un élastique, mais d’un plastique flexible qui entoure les yeux, garantissant une absence de pression sur le visage tout en favorisant la circulation de l’air. Bien que cela puisse occasionner une faible luminosité en dessous, cet aspect procure un rafraîchissement bienvenu lors des sessions de jeu, tout en évitant la formation de buée sur les lunettes, contrairement au cas du HTC.
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Une installation simplifiée au maximum
Avant de revêtir le casque, une étape d’installation est nécessaire au sein de votre espace de vie. On entend souvent des plaintes concernant les nombreux câbles du PS VR. Toutefois, cette préoccupation est exagérée, particulièrement pour ceux ayant connu les défis de l’installation du HTC Vive. L’installation ne nécessite ni configurations complexes, ni installations additionnelles sur un ordinateur, et encore moins une grande surface physique. Le lancement des jeux s’effectue de manière directe, simplifiant grandement la procédure.
Lorsque vous déballez le produit, outre le casque en lui-même, vous découvrez un petit boîtier ressemblant à une version miniature de la PS4. Ce boîtier, qui fait office de processeur, joue un rôle central dans la connexion de tous les appareils. La double unité capte le signal de la PS4 et le transfère au PS VR par le biais d’une double prise HDMI pour chaque œil. Vous avez la possibilité d’afficher le jeu sur votre téléviseur, un avantage indéniable lors des sessions entre amis et des parties en multijoueur. Le boîtier se relie à la PS4 par une prise USB. Doté d’une alimentation portable qui rappelle un chargeur d’ordinateur portable, ce boîtier intègre également un petit ventilateur à l’arrière. Sony a simplifié les branchements grâce à des jeux de couleurs et à l’utilisation de symboles emblématiques de la marque PlayStation.
Le PS VR est constitué d’un arceau en vinyle imitation cuir servant à fixer les lunettes sur la tête. Le positionnement est élémentaire : il suffit de faire coulisser la structure sur le rail blanc pour ajuster les lunettes à la distance des yeux, en fonction de la vue de chacun. L’allumage du dispositif s’effectue à l’aide d’un bouton d’alimentation situé sur une petite télécommande fixée au casque par des fils. C’est également sur cette télécommande que se trouvent les réglages audio, la prise jack et le microphone.
Pour faire fonctionner le PS VR, une PlayStation Camera est indispensable. Bien que Sony ait lancé une nouvelle version plus ergonomique et esthétique, la première édition suffit largement, car elle partage les mêmes caractéristiques techniques. Elle se connecte rapidement à la PS4 et peut être ajustée d’un simple bouton à tout moment de vos séances de jeu. Enfin, pour certains types de jeu, l’utilisation des PS Move est recommandée, voire nécessaire. Ces manettes, apparues il y a quelques années sur la PS3, se révèlent extrêmement pratiques dans les simulations et, surtout, dans les jeux de tir.
Des spécifications honorables
Le PlayStation VR se distingue par un prix relativement abordable. Pourtant, ses caractéristiques techniques n’ont rien à envier à la concurrence. Son écran OLED de 5,7 pouces délivre une résolution de 1920 x 1080 offrant un champ de vision d’environ 100 degrés. Le taux de rafraîchissement atteint 120 Hz/90 Hz.
Le processeur gère la vidéo en résolutions 1080p et 4K, avec un format couleur YUV 420 jusqu’à 60 Hz, à l’instar de la PlayStation Pro. Les rendus seront optimisés avec la nouvelle version améliorée de la PS4, car le processeur de celle-ci sera capable d’afficher des jeux à 60 images par seconde tout en conservant les graphismes prévus initialement. La PS4 actuelle offre déjà du 60 fps, mais les graphismes sont parfois réduits pour garantir une certaine fluidité.
Le casque intègre un microphone ainsi que deux capteurs, l’accéléromètre et le gyroscope. Le processeur offre un traitement audio en 3D, un mode cinéma et un écran social en mode miroir pour que vos amis puissent partager votre expérience. Il prend également en charge le mode séparé pour les jeux multijoueurs, comme le divertissant PlayRoom VR.
La réalité virtuelle : nouvelle salle d’arcade
Les jeux proposés couvrent une variété de genres : des simulateurs tels que Job Simulator, des plateformes et des jeux festifs loufoques à l’instar de PlayRoom VR, des expériences contemplatives avec Allumette ou Ocean Descent, mais surtout, une prédominance de jeux orientés arcade, comprenant des jeux de tir sur rail ou en liberté. Cependant, les limites de la réalité virtuelle se manifestent rapidement. Bien que la diversité des jeux semble abondante en apparence, la sensation s’avère souvent similaire ou les jeux sont trop brefs. Batman VR ou la démo de Resident Evil promettent beaucoup, mais la satisfaction demeure en demi-teinte. Actuellement, la majorité des jeux se résume à des mini-jeux plutôt qu’à des expériences majeures. Cela soulève la question : le PS VR a-t-il le potentiel pour aller au-delà ?